Il y a juste un an, par un
précédent courrier, je vous faisais part du vol de
l'un de mes instruments.
Ne l'ayant pas retrouvé à
ce jour, je me permets de vous en rappeler la
réalité et vous indique à nouveau les
éléments qui pourraient permettre de l'identifier.
Vous remerciant pour votre vigilance, je
vous adresse mes très vifs remerciements.
Vu de face
Largeur :f: 82 cm, Hauteur hors fronton
:f: 70 cm, profondeur :f: 54 cm
Principaux signes particuliers,
Orgue conçu autour de la gamme 36
Thibouville. Lecture pneumatique.
Flûte de lecture en bois
percée de 37 trous ronds (au lieu de 36)
Soufflerie
Soufflets à double pli.
Grande trappe de visite sur le flotteur
de la réserve.
Porte vent en bois entre la souff1erie
et le boîtier de sélection.
Tuyaux
Tuyaux de bourdon en bois de section
légèrement rectangulaire. Les cinq basses sont
placées horizontalement sous l'instrument. 1ere basse La
bémol et non Do.
Entraînement
Volant à trois rayons (et non
manivelle), en fonte identifiée par les mentions en relief
" Patrice Bonnevie Strasbourg 1980" .
Décor
Deux peintures représentant deux
thèmes liés à la boulange.
Description plus
complète
Sous réserve de transformations,
l'instrument peint dans une teinte "coquille d'oeuf" mesure
environ, 82cm de largeur façade, 54cm de profondeur pour
plus ou moins 67 à 70 cm de hauteur hors le fronton, qui ,
pour le transport se replie grâce à une
charnière piano articulée sur la façade.
celle-ci est ornée de deux peintures verticales traitant
deux thèmes de boulange, un personnage se rendant au moulin
pour l'une, un moissonneur fauchant un champ de blé
derrière lequel ondistingue une maison pour l'autre.
Le maquillage probable de l'instrument
ne permettra peut être pas de l'identifier au moyen de ces
éléments Voici donc ce qui peut permettre de le
reconnaître.
La soufflerie est constituée de
deux doubles soufflets alimentant la réserve.
Chacun des soufflets est à
double pli. Le battant de la
réserve est, lui, doté d'une grande trappe de visite maintenue en place sur son cadre par des taquets
de bois. Une soupape de sécurité de bonne dimension
est actionnée, lorsque la réserve est pleine
(battant à l'horizontal), au contact d'une butée,
une vis placée dans le bâti de l'instrument.
Le porte vent qui achemine l'air vers
le boîtier de sélection est en bois et non un tuyau souple comme souvent
utilisé.
Le boîtier de sélection est
du type "à membrane" Les pilotes en laiton sont traversants
(donc apparents au dessous du boîtier), lestés par de
petites masse lottes vissées.
Les porte-vent, tant vers la flûte
de lecture que vers les tuyaux sont en plastique souple
transparent à l'exception de ceux des basses qui sont en
caoutchouc rouge.
La flûte de lecture est en bois
(noyer d'Amérique sans
doute) percée de 37 trous
ronds d'environ 3 mm de
diamètre (et non 36, le 37° ayant été
prévu pour la commande d'une registration jamais
installée).
Le rouleau de
pression, au niveau de la
lecture, est en téflon de
couleur blanche. La pression des
rouleaux est assurée par des lames de ressorts sur
lesquelles le réglage s'opère au moyen de quatre vis
(deux par rouleau). L'une de ces quatre vis est de diamètre
sensiblement plus gros que celui des trois autres.
L'entraînement du carton est assuré par une
transmission extérieure par poulies et courroies,
placée juste devant le "tourneur".
Le vilebrequin, monté dans des
paliers bois, est à son amorce (partie extérieure),
ramené à une section carrée sur laquelle
vient se positionner le volant d'entraînement. Ce volant est
assez fin avec seulement trois rayons et réalisé en
fonte. il porte dans la masse et en relief les mentions "Patrice
Bonnevie Strasbourg 1980". Une chute ayant un jour cassé ce
volant, les rayons portent la trace d'une soudure.
Les tuyaux, de section sensiblement
rectangulaire (profondeur
à peine supérieure à la largeur) sont
réalisés en sapin pour trois des faces, la
façade étant en méranti teinté acajou.
La lèvre inférieure, réalisée dans le
même méranti n'est pas collée mais
vissée (3 vis laiton).
Les cinq basses sont placées
couchées sous l'instrument, la première de ces basses n'étant
pas un do comme habituellement sur la gamme 36 Thibouville, mais
le La Bémol. Ce tuyau, de par sa longueur, est coudé
à 90°. Ce coudage ayant été
réalisé après que le tuyau lui même
aût été terminé, il en résulte
que sa façade est en méranti sur la plus grande
longueur de la pièce et en sapin à partir du
coude.