Musées
de Musique Mécanique de France
Présenté par Thorsten Brix facteur d’orgues restaurateur de tous instruments de Musique mécanique
(Pionola,
Orgue de Barbarie, Orchestrions, Orgue de manège, Limonaires, Gasparini, Mortier
etc..
ainsi
que les harmoniums, les Orgues de dance et d’églises.
Fabrication
également d’instruments neufs à tuyaux ou à anches (27,36,42 touches etc…)
Liste des musées Attention vol!
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site de puis mi-octobre 2001
Mise à jour du site octobre 2009
Musée de la Musique Mécanique des Gets (Haute-Savoie) Place de la Mairie 74260 Les Gets Tel : 04.50.79.85.75 Le plus important musée de musique mécanique en France avec ses 750 m² d'exposition. |
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Maison de la Musique Mécanique de Mirecourt (Vosges) 24 rue Chanzy 88500 Mirecourt Tel : 03.29.37.53.40 Berceau de la musique mécanique. Visite animée du musée avec des instruments en état de marche.
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Musée de la Musique Mécanique (Vaucluse) Route de Carpentras 84570 Mormoiron Tel : 04.90.61.75.91 Atelier de restauration pour tous genres d'instruments de musique mécanique. |
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Musée du Phonographe et de la Musique Mécanique de Sainte Maxime (Var) Parc Saint Donat CD 25 83120 Sainte Maxime Tel : 04.94.96.50.52
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Musée de la Reproduction du Son Place de l'Hôtel de Ville 89170 Saint Fargeau Tel : 03.86.74.13.06
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Musée de la Musique Mécanique (Nord) 53, Rue Vanderhagen 59320 Haubourdin Tel : 03.20.50.03.04 |
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Musée de l'Art Forain et de la Musique Mécanique Place de l'Hôtel de Ville 54800 Conflans en Jarnisy Tel : 03.82.33.57.30 |
PETITE HISTOIRE DE LA MUSIQUE MECANIQUE
Depuis la nuit des temps l'homme a essayé de reproduire des sons harmonieux, par le chant, puis par les instruments de musique. Mais en plus de cela, il a voulu pouvoir jouir de cette musique en créant des instruments qui jouaient tous seuls . Les instruments de musique mécanique étaient nés.
Ce fut d'abord la harpe éolienne, avec ses cordes tendues, vibrant harmonieusement au gré du vent ou celle plus élaborée décrite par Athanasius Kircher (1601-1680).
Les pays de l'Antiquité : la Grèce, l'Egypte et le Proche-Orient nous ont laissé des documents intéressants concernant les plans d'instruments de musique mécanique, principalement des orgues à eau avec automates, comme ceux décrits par Apollonius (ca. 200 ans av. JC), Philon de Byzance (300 av. JC) ou Heron d'Alexandrie (1 siècle ap. JC).
A Byzance furent construits de nombreux automates oiseaux siffleurs.
Mais ce furent les arabes qui, ayant appris les enseignements d'Archimède aux contacts des grecs, employèrent le système du cylindre pointé comme porteur d'informations musicales. Les premiers véritables instruments de musique mécanique virent le jour à la Cour du Calife de Bagdad (9 siècles ap. JC).
Au XIII. siècle ce sont les navigateurs hollandais qui rapportèrent de Chine les premiers carillons, jeu de timbres actionnés par un cylindre pointé. Le plus ancien construit en Europe fut le carillon de la cathédrale de Strasbourg (1352-1354).
Le plus ancien orgue à cylindre encore existant aujourd'hui vit le jour en 1502, c'est le Hornwerk de Hohensalzburg, appelé aussi "Le taureau de Salsbourg", qui se trouve dans la forteresse de Hohanezburg. Le moine allemand Athanasius Kircher publia en 1650 un ouvrage montrant un orgue d'église actionné à l'aide d'un cylindre pointé.
A la même époque, les cours européennes découvrent les automates : en Allemagne Augsburg abrita de très célèbres fabricants comme S. Bidermann (1540-1624). En France, Vaucanson (1709-1772), en Suisse Pierre Jacquet-Droz (1721-1780) et son fils Henri-Louis font des merveilles avec leurs androïdes.
De grands musiciens comme G. F. Händel (1685-1759), Joseph Haydn (1732-1809), W.A. Mozart (1757-1791), L. von Beethoven n'hésitèrent pas à composer pour des orgues mécaniques installés dans des pendules ou des meubles précieux.
Au début du XVIIIs, à Mirecourt en Lorraine naissent des orgues à cylindre miniatures destinés à entraîner les Serins de Canaries, importés à la Cour de Lorraine, à chanter des petites mélodies connues (la Serinette) et on y développa par la suite une remarquable production d'orgues à cylindre pour les salons et les églises, ainsi que des orgues aujourd'hui très rares appelés Concerts-Militaires. A Paris, Davrainville père et fils se distinguèrent par leurs instruments d'une remarquable sonorité.
Puis l'orgue à manivelle, dont les mélodies étaient toujours notées sur un cylindre pointé, trouva son usage dans la rue avec les invalides de toutes sortes, les colporteurs et le savoyards.
En 1846 Alexandre Debain fit breveter un système de lecture pour piano avec des planchettes à picots "l'Antiphonel ". Mais les planchettes comme le cylindre avaient le défaut d'être très limités dans la durée de la mélodie.
Il faut aussi mentionner l'invention de la Boite à Musique en 1796 (peigne de lamelles métalliques mises en vibration par les picots d'un cylindre) par Antoine favre (1734-1820) à Genève. En 1866 Paul Lochmann à Leipzig eut l'idée géniale de remplacer le cylindre pointé par un disque métallique à picots.
Le XIXième siècle est riche en progrès techniques. Avec l'invention de l'anche, la variété des instruments devient extraordinaire. On fabrique des organettes moins coûteuses que les instruments à tuyaux (Ariston, Herophon, Amorette, Intona, Kallyston). Les nouveaux supports (cartons, papiers et métaux perforés) permettent d'étendre le répertoire. Les bandes de cartons perforés (en accordéon) seront directement inspirés par les métiers à tisser Jacquard. L'apparition d'autres technologies comme les procédés pneumatiques et le moteur électrique va donner un nouvel essor à la musique mécanique et va permettre la construction de pianos pneumatiques et orchestrions automatiques en tout genre : accordéons...
L'invention du disque développa une intense production de toutes sortes d'instruments de musique mécanique destinés à la musique de salon : Boites à musique à disques : Polyphon, Symphonion, Regina, Kalliope, Célestina, Ariosa…, les Organettes à disques de carton perforé : Ariston, Hérophon, Amorette,…
Le XIXs. fut sans conteste l'Age d'Or des instruments de musique mécanique, avec un foisonnement d'inventions, tant sur le plan technique que sur le plan des systèmes de lecture (le carton perforé et les rouleaux de papier perforé), pour arriver à automatiser quasiment tous les instruments de musique : les pianos automatiques, les Orchestrions de toutes sortes : Accordéo-Jazz, Phonolist-Violina, Mills-Violano, Magic-Organa, pianos reproducteurs… Ces instruments fonctionnant avec un système de lecture pneumatique (pression ou le plus souvent dépression d'air crée par le passage des perforations du rouleau de papier), correspondaient tout-à-fait au style de cette époque, qui ne connaissait pas encore le gramophone , mais qui avait une soif de musique qui atteignait toutes les classes sociales.
En même temps les fêtes foraines se développaient et les orgues, d'abord à cylindre, puis à cartons perforés sonorisaient toutes les attractions foraines des chevaux de Bois aux Bioscopes (ancêtre du cinéma). Les plus grands noms sont encore présents dans les mémoires, comme Limonaire, Gavioli, Gasparini, Maringhi, Decap Bursens, etc.
Cependant, avec l'invention et la démocratisation du phonographe, et surtout la possibilité de reproduction de la voix humaine, les instruments de musique mécanique n'étaient plus concurrentiels et leur déclin inéluctable.
Mais grâce aux Musées de Musique Mécanique, à certaines exposition, à des collectionneurs passionnés, à des restaurateurs attentionnés, il est aujourd'hui possible d'écouter ces instruments de la Belle Epoque, dont ils furent les témoins et les acteurs.
Son site: http://www.musique-mecanique.org
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